Les ronces aux Lentillères

Parmi toutes les aventures traversées par l’équipe du jardin des ronces en 2018, il y a eu la participation à la semaine des résistances organisée par le quartier libre des Lentillères.  C’est suite à notre rencontre avec des membres de ce beau jardin en février (cf article suivant) que l’envie a pris chez certains d’entre nous d’aller voir de plus près ce qui se passe là-bas.

Le quartier des Lentillères occupe l’ancienne bande maraichère de Dijon depuis 2010. Suite à une manifestation fourche en main, une centaine de personnes ont défriché ces terres à l’abandon pour les cultiver.
Entre le Pot de Col (potager collectif), la centaine de parcelles individuelles et le jardin des maraichers, l’activité y bat son plein ! C’est un bel endroit que nous vous invitons fortement à découvrir en allant sur place ou en visitant leur blog.

Durant ces quelques jours, nous avons fait de belles rencontres, participé à des conférences et à la préparation de la manifestation du 28 avril pour la défense des Lentillères contre le projet immobilier de la métropole Dijonnaise.

 

 

 

Nous avons eu envie, pour les remercier de leur accueil, de leur offrir un cadeau bien à nous : leur logo en graff végétal !

D’ailleurs si l’envie vous prend vous aussi de végétaliser les murs de votre quartier, voici la recette de la colle végétale que nous utilisons pour la mousse.

Ingrédients :

  • 1/2 verre d’eau
  • 1/2 verre de bière (artisanale locale ou bio  mais celle-ci on préfère la déguster 😉
  • 1/2 verre de farine
  • 1 cuillère à soupe de sucre

Les étapes de fabrication :

1- Verser le tout dans ne casserole, faire chauffer à feu doux en remuant de temps en temps.

2- La colle est prête lorsqu’elle devient grisâtre et pâteuse

3- Laisser refroidir

4- Choisir la mousse : plutôt sur les murs et pas trop sèche (préférez la verte à la marron)

5- Entretenir le graff en l’humidifiant avec un spray régulièrement pour une durée illimitée

C’était trop bien de passer ces quelques jours à Dijon, certain-e-s même y sont resté-e-s plus longtemps pour aider les maraîchers. Nous avons hâte d’y retourner.