Suite des menaces d’expulsions et concertation

La suite d’un feuilleton estival dont on se serait bien passé… la rencontre à la mairie
 
Rappel des épisodes précédents : le camp de Roms installé au Moulin des Marais 2, situé dans la zone de compensation du projet Doulon-Gohard, est sous menace d’expulsion imminente, sans aucune concertation préalable. Le terrain proposé par la mairie pour les recevoir, situé rue des petites rues, suscite un refus marqué des riverains. 
 
Jeudi 14 aout après-midi, une salle de la mairie centrale. Une vingtaine de riverains, ainsi que quelques jardiniers des ronces, et Philippe Barbo de l’association Roata, font face à Monsieur Citeau, élu municipal.
 
Au fil de la discussion, les sujets s’accumulent : accès à l’eau et à l’électricité, assainissement, sécurisation de la voie d’accès, qui est petite et sans trottoir, occultation de la vue, forte humidité du terrain l’hiver, etc. 
Aucun de ces sujets ne sera tranché pendant la réunion : l’élu promet une nouvelle réunion avec les riverains directs. Il s’engage à ce que les travaux sur place soient figés tant qu’un accord n’a pas été trouvé sur ces points. Satisfaction des riverains.
 
Mais si le choix de la parcelle de destination semble effectivement remis en cause, la menace d’expulsion, elle, reste réelle. En effet, l’élu a promis qu’il n’y aurait pas d’expulsion sans avoir trouvé un terrain, mais  si la mairie sort de son chapeau un terrain qu’elle juge valide et qui ne rencontre pas une opposition franche, l’expulsion peut très bien avoir lieu le 28 aout. 
L’élu prétend ne pas avoir le choix, et invoque le jugement du tribunal. Mais la préfecture n’interviendra pas de son propre chef : c’est au propriétaire de demander l’expulsion. Et ici, la propriétaire, c’est la mairie. Si le terrain actuel des Roms est effectivement situé dans la zone de compensation (zone de compensation ?! Là encore, vaste escroquerie… mais ça n’est pas le sujet !), l’aménagement d’une telle zone – de plusieurs hectares – ne se fait pas en un claquement de doigts, et la mise à disposition différée d’une parcelle – de 3000 m² – ne porte à aucune conséquence (plus d’explications juridiques sur ce point dans le courrier diffusé par Roata, à la fin de l’article). 
 
Devant cette situation où la précipitation évince absolument la dignité humaine, la mairie a l’occasion de démontrer dans les actes la bonne volonté qu’elle affiche : il lui suffit de décider la suspension de toute expulsion et de lancer une consultation pour la recherche d’un lieu qui soit reconnu par toutes et tous comme adapté et pérenne. 
 
Les riverains semblent avoir deux sources de motivation : déterminés à conserver leur cadre de vie qu’ils estiment menacé, ils appellent aussi à ce que les Roms soit traités dans la dignité. C’est à ce second aspect que nous faisons appel : 
 – si la mairie décide d’une expulsion des familles roms, à la veille de la rentrée des classes, serez-vous à nos côtés contre cette expulsion, même si c’est vers une parcelle plus éloignée ? 
 – la dignité n’appelle-t-elle pas que, dès la prochaine réunion avec la mairie, des Roms soient également présents (car il s’agit de leurs conditions de vie) ? Pouvez-vous en faire la demande à la mairie ? 
 
Il faut encore dire un mot sur l’attitude de l’élu, sur l’ensemble de la réunion : un communicant rompu à l’exercice des discours diplomates. Combien d’espoirs déçus vaudra-t-il endurer pour qu’enfin, les mots choisis, si enjôleurs soient-ils, perdent leur pouvoir de conviction fallacieuse ?  
Le problème, ça n’est pas les Roms. Le problème c’est les pouvoirs publics qui, happés par d’autres enjeux, d’autres calendriers, d’autres arrières pensées cherchent à passer en force des décisions qui vont à l’encontre du bien commun. C’est vrai dans le cas des Roms, comme c’est vrai dans l’ensemble du projet Doulon-Gohard, sur le fond comme sur la forme. Restons vigilant.es !  
 
On vous tient bien sûr au courant de la suite… et bienvenue au jardin pour en causer (les mûres sont bonnes !) 

Le collectif des Ronces

Doulon Gohards = A69 de Nantes : entre expulsion des plus précaires, destruction d’espaces protégés en pleine période de nidification et assèchement de zones humides, rien ne change dans le monde des bétonneurs.

Comme souvent, la ville profite de l’été pour commettre ses méfaits en douce. Comme on l’a expliqué précédemment et comme l’a transmis un communiqué commun de Roata (association qui accompagne des habitant.es des bidonvilles alentour) et Sauvons les Gohards, la ville a accéléré son processus d’expulsion. Les grandes lignes sur leur réseau ou encore ici : https://france3-regions.franceinfo.fr/pays-de-la-loire/loire-atlantique/nantes/les-politiques-s-en-foutent-de-nous-des-familles-roms-menacees-d-expulsion-a-cause-d-un-projet-d-urbanisation-3198822.html

D’ici le 28 août, 70 personnes de plus seront expulsées. 

Pour rappel, depuis la fin de la trêve hivernale il s’agit de la quatrième expulsion de roms.


La ville ambitionne « la disparation à terme de ces lieux de vie indignes en répondant aux situations des personnes, avec le double soucis d’humanité – accès aux droits, et de fermeté – respect du droit ». Pourtant, Roata propose depuis des années des solutions toujours ignorées : pérennisation d’espace actuel ou recherche d’un endroit adapté (au sens de la métropole qui plus est !). On vous met à la fin un article de Reporterre dans lequel Philippe, fondateur de l’association, expliquait « que, quand il y aura la ZAC, on en profite pour imaginer ne serait-ce que 1 % de logement très social, par exemple quatre terrains pour toutes les familles ». Quand le Jardin des Ronces refusait de participer aux concertations, Roata, pourtant lucide sur le côté clownesque de celles-ci, s’y rendait quand même, car chaque petite victoire a un impact sur la vie de ces personnes.

Dans les années 2010, Roata revendiquait : Pas d’expulsions. Dans les années 2020, Roata ajoutait : Pas d’expulsions sans solution de (re)logement. En 2025, Roata appelle à marteler : Pas d’expulsions sans solutions concertées de (re)logement.


Il est essentiel d’appuyer un constat : la ville ne cherche absolument pas à aider avec humanité les roms. Elle les utilise ou les délaisse selon les besoins

Elle les délaisse face aux entreprises qui multiplient les dépôts sauvages pour ne pas payer les déchetteries. Elle les délaisse quand iels réclament de la stabilité et de meilleures conditions (l’accès à l’eau et l’électricité simplement).

Elle les utilise pour faire tourner les agri industriels du coin (et autres boulot dont personne ne veut). Et, puisqu’il faut bien parler du projet Doulon-Gohards, elle les utilise pour compenser ses projets destructeurs.


Malgré cela, la ville affirme toujours la même chose : pas d’expulsion sans relogement. Très bien, mais de quel relogement parlons nous ici précisément. 

La mairie a prévenu Roata et les familles qu’un « terrain de repli » avait été trouvé. Terrain de repli, transitoire, temporaire, de stabilisation… iels sont habitué.es à ce changement constant de vocabulaire pour dire toujours la même chose. La ville va les expulser d’une zone précaire mais où iels sont au moins installé.es depuis plusieurs années, pour une nouvelle zone dans laquelle iels ne resteront pas longtemps.

Comme la Mairie a le sens de l’humour, elle a jeté son dévolu sur la parcelle voisine des Ronces, dont on vous a déjà parlé plusieurs fois : https://lesronces.noblogs.org/post/2025/07/17/nouvelles-de-la-parcelle-voisine-destruction-et-occupation/ 

Ce n’est une solution pour personne.

D’abord parce que c’est une zone humide. On ne dit pas ça ici pour la caractérisation technique blablabla. Non, c’est tout simplement humide. L’hiver, la nappe est affleurante et une partie du terrain est gorgée d’eau (photos dans l’article cité plus haut). Un souci d’humanité, ah oui ?

Ce n’est pas non plus une solution pour Nantes Métropole. Il y est toujours prévu des logements, d’ici 2030, ce qui signifiera un nouveau déplacement. Un souci d’humanité, ah oui ? Ou alors, compte elle sur une stratégie éprouvée : laisser pourrir la situation (condition précaire, dépôt sauvage, colère du voisinage, …), ce qui justifiera plus facilement de remplacer cette friche par une dalle de béton. Ce n’est pas chercher un complot, c’est l’usage.

La colère du voisinage est arrivée rapidement jusqu’à nos oreilles (et sûrement à celle de la mairie). Nous souhaitons leur transmettre une invitation à la discussion. Le problème vient de la gestion chaotique de la ville, pas des roms.


Ne nous trompons pas de cible. Militons pour conserver nos derniers espaces sans béton, militons pour une vie décente pour tous les habitant.es et particulièrement les plus précaires.

Cerise sur le gâteau; l’expulsion est prévue pour le 28 aout; la veille de la rentrée des classes; difficile de faire pire comme timing.

On vous tient au courant si du soutient devient nécessaire.


Quelques articles :

https://reporterre.net/A-Nantes-on-va-remplacer-les-Roms-par-des-grenouilles
https://france3-regions.franceinfo.fr/pays-de-la-loire/loire-atlantique/nantes/les-politiques-s-en-foutent-de-nous-des-familles-roms-menacees-d-expulsion-a-cause-d-un-projet-d-urbanisation-3198822.html
https://www.lefigaro.fr/nantes/nantes-des-familles-roms-obtiennent-un-accord-tacite-de-non-expulsion-de-leur-bidonville-20250731
https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/nantes-44000/on-ne-veut-pas-dun-bidonville-un-projet-de-terrain-daccueil-de-roms-inquiete-a-nantes-b3e6c10c-745e-11f0-9d15-80a5c5d7922a

Nouvelles de la parcelle voisine : destruction et occupation

En mars, nous vous parlions de la parcelle voisine des Ronces (https://lesronces.noblogs.org/post/2025/03/28/nantes-metropole-sattaque-aux-espaces-naturels/). 1 hectare d’ancienne tenue maraîchère, laisser en friche depuis plusieurs décennies, et maintenant menacées par les constructions dans le cadre du projet Doulon Gohards.

Pour Nantes Métropole, il s’agit une zone inutile, sans usage, qu’il faut (re)conquérir. Pour nous, une zone de vie non humaine, de respiration extrêmement précieuse.

La parcelle en question


Il s’est passé pas mal de choses depuis, on vous raconte.

Zone humide menacée

Quelques temps avant le passage de la ville (février dernier environ), nous nous étions baladé.es dans la zone. Pour tout vous dire, on cherchait les traces de passages de sangliers.


Vu l’humidité du sol et la nappe phréatique affleurante visible depuis l’ancien puit, nous nous sommes questionné.es sur la limite de la zone humide dans le quartier. Pour info, la métropole reconnaît la présence de certaines zones humides, notamment plus au sud. Ici, elle affirme que non et prévoit donc la construction de logements (cf image précédente).

Photo prise pendant le mois de février, la fameuse parcelle. On pataugeait bien alors qu’il n’y avait pas eu de pluie les derniers jours

Nous avons aidé une naturaliste à faire des analyses de sol à différents endroits de la zone. On a pas le budget pour faire un quadrillage, mais 4 sondages pédologiques ont tout de même pu être réalisés. Et bien, malgré la bonne dose de sable héritée du passé maraîcher, 3 sondages sont caractéristiques de sols humides (+ la présence d’espèces caractéristiques comme le Jonc diffus ou la Renoncule rampante).

A gauche, la documentation plus ou moins officielle qu’on a trouvé. A droite, les résultats du sondage qui vient d’être réalisé


Si nous n’avions pas besoin de la caractérisation en zone humide pour nous opposer au projet, on espère que ces éléments pourront convaincre de nouvelles personnes. On mettra à dispo le document avec tous les détails techniques qu’on comprend pas trop trop.

Le hasard a fait que quelques semaines plus tard, la ville est venue tout rasée. Comme on vous l’avait dit, les travaux ne sont pas annoncés dans la zone avant plusieurs années, la raison de cette action est donc probablement plus indirecte : éviter qu’on trouve des éléments supplémentaires à charge (une espèce protégée en plus par exemple) voire que la zone soit occupée. Et c’est vraisemblablement très efficace, raser un lieu de vie pour un tas d’espèces juste au début de la période de nidification va faire beaucoup de mal.

Photo prise début mars, quelques jours après le passage de la ville

Tentative d’occupation

On s’est pas laissé.e abattre après cette nouvelle. Nous n’avions pas l’intention de venir grignoter le roncier pour installer de nouvelles cultures (cet équilibre est déjà bien discuté sur la parcelle des ronces) mais, aucun retour en arrière n’étant possible (éviter – réduire – compenser – et mon cul sur la commode), nous avons tenté une nouvelle phase d’occupation, stratégie de lutte intrinsèque de notre collectif.


Grace à la récupération de 200 arbres fruitiers, nous avons lancé un verger. Avec l’aide d’une 20aine de personnes et un soutien d’habitant.es du quartier, nous avons accompli cet énorme travail.


Le but de tout ça : lancer l’occupation, sans nécessité d’y passer trop de temps pour l’instant, et en espérant qu’un tel verger autogéré susciterait de l’enthousiasme dans le quartier (et donc, de la résistance face au béton).

Un joyeux chantier plantation d’arbres fruitiers

Malheureusement, tout ca a été détruit. Vers avril/mai, la ville est revenue avec ses machines pour poser des énormes pierres sur toute la parcelle.
On est sur la politique de la terre brûlée : tout détruire, empêcher par tout le moyen un retour du vivant. Aucune idée de la légalité de l’action. Pour la légitimité, on vous laisse vous faire votre avis.


La stratégie est bien rodée, c’est la même juste au nord de la louëtrie (tout rasé, avec des gros tas de terre pour éviter des installations).

Photo prise en mai


Rien de réjouissant, on sait. Mais une base de résistance est là, elle s’organise. On invite encore une fois à venir à notre rencontre ou nous contacter si vous voulez nous soutenir. Un nouvel évènement est en préparation pour la rentrée, pour parler de tout ca (et refaire un peu la fête).

🌱Les actualités du Jardin des ronces 🌱

Vous étiez environ 200 à venir explorer le jardin, discuter, écouter, déguster les galettes et boire des coups et ça nous à fait super plaisir ! 

Nous avons fait une petite vidéo pour garder des souvenirs :

Le collectif du jardin des ronces souhaite proposer des fêtes pour faire vivre cet espace occupé depuis plus de 10 ans, faire venir des gens du quartier pour que tout le monde se sente légitime de venir sur ce lieu et proposer ses idées. 

Un grand merci à toutes les personnes ayant aidé à l’organisation de cette fête & notamment l’Automat qui nous a prêté du matos, la Dérive pour l’utilisation de la super cuisine, les musicien⸱nes, les cuinier⸱es et tourneur⸱euses de galettes, l’association A la criée pour sa causerie sur la Kanaky, Benjamin pour le coin dessin, Cam’ pour sa magnifique affiche.. 

Organiser une fête en collectif c’est toujours trop chouette ! Et c’est tellement chouette que ça nous a redonné envie de faire une fête d’automne, probablement début octobre, on vous tiendra au courant 🙂 Si vous avez déjà des idées / envies, faites nous signe !

Il fait chaud chaud chaud et nos plantations ont besoin d’eau ! Tomates, tournesol, sarrasin, courge, basilic, salades, petits arbustes (groseilliers, framboisiers, cassis…), poivrons & piments, amarante, haricots.. Bref, on va se régaler si on arrive à bien entretenir tout ce beau monde végétal. 

Nous allons créer un tableau d’arrosage pour tout l’été, afin que des personnes puissent se positionner pour aller arroser plusieurs fois par semaine. Si tu souhaites en faire partie, contacte-nous (lesronces@riseup.net) 🙂

Plus de plantations pendant l’été, ce qui veut dire qu’on peut s’atteler à d’autres chantiers : rénovation du four à pain, installation d’un système de récupération d’eau, désherbage… Si ces chantiers t’intéressent, que tu as envie de nous aider, contacte nous et on t’en dira plus sur les créneaux de ces chantiers.

D’ici là, venez nous voir pour discuter, proposer des idées ou mettre les mains dans la terre. En principe, nous sommes présent⸱es tous les dimanches, à 14h pile ou presque (et pendant les fortes chaleurs, cela change : n’hésite pas à nous dire si tu souhaites être sur la boucle signal ou si tu souhaites en savoir + par mail). 

Nous allons également accueillir du monde fin juillet. D’abord le Relais Jeune qui viendra passer deux nuits au jardin. Leur thématique de cette année est sur l’alimentation et l’agriculture ; ça sera l’occasion pour nous de parler d’occupation des terres, de subsistance, de pratiques agricoles et organisationnelles, … et de mettre tout ce petit monde au boulot, allez hop !

A la même période se tiendra le Camp Climat d’Alternatiba à 2 pas du jardin (à l’ITEP précisément). Le collectif se mobilisera encore une fois pour présenter le jardin, la lutte contre le projet Doulon Gohards, … et de mettre tout ce petit monde au boulot x2 🙂

Nous en profitons pour vous annoncer un chantier collectif le dimanche 20 juillet matin (et après midi si la température le permet). On expérimente une organisation commune avec les Greniers des Soulèvements (nos nouveaux colocataires depuis 6mois) et ça sera donc un chantier commun. Il y aura aussi un complément le mardi 22 juillet en fin de journée. Ca sera l’occasion de préparer le lieu à l’accueil de tout ce monde en plus de nos travaux du quotidien.

🌸Le programme de la fête du jardin – Samedi 31 mai🎉

🎉 Et voici le détail du programme 🌸

Dès 15h :
Des visites du jardin
Des plantations pour mettre les mains dans la terre🌱,
Un coin chill / lecture 📔
Un temps créatif de dessin pour déambuler et dessiner le jardin des ronces ✏️

16h à 17h :
Danse intuitive (-sur inscription, c’est mieux-) avec Viviane  (https://www.danseaveclefeu.com/) C’est une pratique de danse libre qui met à l’honneur le ressenti corporel, l’attention à soi et le plaisir d’être en mouvement.
On espère vous y retrouver ! 🎵

17h à 18h :
Temps de discussion autour de ce qui se passe en Kanaky🇳🇨  avec l’association A la criée (https://www.alacriee.org/) qui aura aussi des livres, affiches et cartes à prix libre

A partir de 18h :
Jam Session (Venez avec ou sans votre instrument🎶)

20h-22h :
& Concert de The bone hoboes – Country Rebelle

& tout au long de la soirée, des galettes (véganes), de la bière et boissons sans alcool

Adresse : 24 rue de la papotière, 44300 Nantes. Entrée en face du cimetière !
Possibilités de se garer en voiture en face gratuitement, le long du cimetière

Emplacement pour les vélos aussi, devant le jardin. Il est important de ne pas apporter le vélo à l’intérieur, sinon ça sera trop rempli de vélo 🙂