🌸 C’est le printemps, alors il est temps de faire la fête au jardin des ronces !🎉

Le collectif du jardin vous invite à ce temps festif, le samedi 31 mai à partir de 15h.

On revient vers vous rapidement avec les horaires détaillées !

Au programme :
– Des visites du jardin 🙂
– Des plantations pour mettre les mains dans la terre🌱
– Un coin lecture 📔
– 1h de danse libre avec Viviane (https://www.danseaveclefeu.com/)🕺💃
– Présence de l’association A la criée (https://www.alacriee.org/) avec des livres, affiches et cartes à prix libre et un temps de discussion autour de ce qui se passe en Kanaky 🇳🇨
– Un temps créatif de dessin pour déambuler et dessiner le jardin des ronces ✏️
– Une jam session🎵
– Un concert🎵
& tout ça en mangeant des galettes et en buvant des coups ! 🫓🥃

On espère vous y voir nombreux.ses 😀

Et un grand merci à Cam’ pour la réalisation de cette superbe affiche.

Plantation d’arbres et nouvelles du jardin

Le printemps pointe le bout de son nez, toute notre énergie est maintenant tournée vers les plantations estivales et la vie du jardin. 


Nous voulions cependant prendre un moment pour vous raconter tout le travail qui a été réalisé ces derniers mois. Des centaines d’arbres ont été plantés, métamorphosant complètement notre roncier. Cette manière d’occuper l’espace nous est chère. Elle apporte tout un tas de bienfaits au jardin (source de nourriture pour la vie humaine et non humaine, brise vent, abris, …) et réaffirme notre occupation sur le temps long. Notre vision politique tente de se traduire au quotidien par nos pratiques. 

Depuis quelques temps, nous avions pour projet de planter une haie champêtre. Eh bien c’est chose faite en janvier, avec l’aide de la pépivert (Et Pepinette). A l’entrée du jardin, vous pourrez tomber sur cette haie d’une vingtaine de mettre de long (et pour l’instant pas bien haute évidemment). On espère qu’elle accueillera bientôt toute une biodiversité. 

Sous la paille, l’emplacement de la haie

Aux Ronces, on se pose beaucoup la question de l’accueil de la vie non humaine. Mettre des nichoirs quand les ronces permettent déjà des habitats multiples, déroncer une zone mais planter des arbres à la place … Avec cette haie, on mise sur la diversité !

Et pour ne rien vous cacher, on espère aussi qu’elle sera très belle à nos yeux.

Un peu plus récemment, nous avons récupéré divers invendus d’arbres fruitiers. Invendus car plus « commercialisable » (jugé trop vieux, certains dont la greffe n’a pas pris donc fruit inattendu à prévoir), mais toujours plantable même si tous ne prendront pas ! Cette fois, ce sont des haies fruitières qui se sont créées ici et là. Le long des chemins, des murs ou au bord de nos parcelles potagères. En plus de nous régaler par leurs fruits, on espère aussi qu’elles apporteront tout un tas d’auxiliaire qui nous aideront pour les cultures. 

Si les fruits ne seront pas pour toute suite, nous espérons qu’ils régaleront les personnes qui prendront soin des Ronces dans quelques années, comme un remerciement par avance. Nous remercions grandement les maraicher.es d’antan et les personnes ayant fait vivre notre collectif en plantant bon nombre des arbres dont nous récoltons maintenant les fruits.

Bien que le jardin ait un verger, presque aucun des nouveaux arbres n’y a été planté là bas (par choix ou par hasard, on ne sait plus trop) ! C’est avec plaisir qu’on brouille les pistes des dénominations : cette parcelle, est ce un potager ou un verger ? Et cette zone, est ce un lieu de vie ou de quartier ? Ou bien de travail ? Un lieu d’accueil de la vie non humaine ? Là où le droit environnemental et les plans d’urbanisme figent la forme dans la loi, nous miserons, ici aussi, sur la diversité.

Merci aux personnes venues donner leur énergie pour toutes ces plantations.

Cette période se termine d’une très belle manière car nous avons été formé.es à la greffe sur aubépine. On espère un jour être capable de vous accueillir pour des formations par nos soins. Sans prétention bien sur, mais dans le but de transmettre ses savoirs communs.

Greffe d’un poirier sur aubépine qui est dans la zone de l’entrée. On y accroché un brin d’aubépine coupé pour protéger le greffon.

On pourrait aussi vous raconter les temps de discussion que nous avons pris pour (re?)trouver une forme à notre collectif, étoffer notre vision commune, façonner le récent lien qui nous unit au Grenier des Soulèvements, récemment installé à nos côtés. Ou encore les réparations de la cabane, la fabrication des manches pour nos outils, de serre chez les un.es et les autres et de barricades (anti-sanglier bien entendu). 

Un des projets bricol de l’hiver, un nouveau panneau pour l’entrée du jardin !

Nous avons la joie de croiser de plus en plus d’habitant.es de Doulon se perdant dans les chemins de ronces, avec qui nous parlons une fois potager et une autre fois gentrification et métropolisation (souvent les deux). C’est bien cette direction que nous désirons pour le jardin, un espace dont les habitant.es peuvent y trouver leur place. Jardin en lutte mais avant tout lieu de quartier dont les multiples usages nous dépassent. En ce sens, nous vous annonçons la date de la prochaine fête du printemps : le samedi 31 mai. Des activités en journée, concerts bar et cantine le soir. Si vous souhaitez programmer quelque chose, envoyez nous un mail. Tout sera accueilli avec grand plaisir.

Nous vous rajoutons un tract que nous venons de finir et que nous comptons distribuer aux marchés les prochaines semaines. Si vous nous croisez, venez discuter nous !


En espérant vous voir un dimanche après midi, pour une balade, une discussion ou pour mettre les mains dans la terre. 

Amplifions la lutte ensemble, reprenons la terre.

Le collectif du jardin des Ronces

PS : à la personne qui arrache nos affiches en permanence, on va finir par apprendre la sculpture sur pierre pour graver direct sur les murs si tu continues !

Nantes Métropole s’attaque aux espaces naturels

La parcelle voisine du jardin des Ronces, une belle friche avec une zone humide à l’intérieur (croisement rue Noé Garreau et rue des petites rues), a été rasée par Nantes Métropole il y a quelques semaines. Alors même que la ville se vante de « réhabiliter des espaces en friche pour accueillir plus de biodiversité », cette parcelle cachée et jusque la préservée paye les frais du double jeu du projet d’aménagement (impact environnemental et impact médiatique). Les travaux sur cette parcelle n’étant pas prévu, rien ne justifie des travaux de cet ampleur.

          Le dernier Nantes Passion

Nous vous invitons lire notre post sur la dé-bétonnisation à la Petite Hollande (spoiler alert, c’est tout pareil 🤡).

« Loin des yeux, loin du coeur ! » Cette coupe rase ne change peut être rien pour les habitant.es Sapiens sapiens du quartier. En revanche pour la biodiversité chère à Nantes Métropole, il lui faudra aller voir ailleurs : moins de nourriture à tous les maillons de la chaîne (fleurs, insectes), moins de refuges, c’est une attaque à la biodiversité, au tout début de la période de nidification.

 

Les photos montrent l’état ce lieu avant et après l’intervention, nous vous laissons constater par vous mêmes les photos datant de début mars, et celles juste avant.

Avant le passage de Nantes Métropole

 

 

 

 

 

 

et après

 

Le collectif des Ronces reste totalement opposé au projet de bétonisation et d’urbanisation porté par la ville et nous vous invitons à venir faire revivre cette parcelle rasée, ainsi que le Jardin des ronces, en la rendant accueillante pour les humains et le reste des vivants, loin des fantasme de bitume et de béton sous prétexte de la propagande vertes de leurs « éco quartiers ».

 

Campagne de greenwashing de Nantes Métropole

On est tombé.e sur un petit reportage un peu cocasse sur télénantes (aussi partagé par ouest france nantes). La métropole a organisé un chantier cassage de bitume à gloriette. Des habitant.es se sont retrouvé.es à travailler gratos pour la ville en leur offrant un joli coup de com, pour une ville verte, participative, et tout et tout.

On ne peut qu’être révolté.e de voir cette action de communication par la même métropole qui bétonne et construit à tour de bras, installant des CRA et accélérant la gentrification.

Avis aux habitant.es souhaitant s’impliquer dans une ville plus « verte », on vous propose plutôt de nous retrouver tous les dimanches (mais pas que) au Jardin des Ronces, menacé par le projet d’ « écoquartier » de Doulon Gohards, pour occuper et prendre soin des terres des responsables plutôt que de soigner leur image.

Le lien de la vidéo : https://telenantes.ouest-france.fr/lactu/article/des-nantais-cassent-le-bitume-de-la-petite-hollande