Le week-end dernier, sur cette parcelle merveilleuse, et malgré la pluie, le vent, les ronces et la gueule de bois du dimanche, de nombreuses personnes sont venues, selon leurs envies spontanées, défricher, désherber, biner, chercher un puits, planter, mais aussi discuter, apprendre, glandouiller, pique-niquer, rigoler… Bref, malgré les chaussettes mouillées, les dos déglingués, les biceps courbaturés, les mains ampoulées, les genoux écorchés… on s’est bien marrés !
Bilan :
- Bilan :un grand puits trouvé, débroussaillé et rénové (ce qui ouvre plein de nouvelles perspectives botaniques)
- une parcelle retournée et plantée (pommes de terre) derrière le gros tas de ronces
- la première parcelle entretenue et agrandie (plantations de maïs et framboises)
- des rencontres entre plein de gens différents, et des passages conséquents de gens du coin : le travail d’information commence à porter ses fruits, et mérite d’être poursuivi. Les personnes ont eu l’air de comprendre la démarche et de la soutenir. L’idée étant aussi de profiter de ce lieu de rencontres pour remettre en cause l’urbanisme dévastateur destiné à ce chouette quartier
Les idées et les désirs ont l’air de fleurir et chacunE investit ce lieu à sa façon. Histoire d’en faire un écosystème qui permette la biodiversité la plus large (par exemple : que ceux qui ont la débroussailleuse facile laissent de quoi faire quelques pots de confiture de mûres aux naturalistes), certainEs estiment qu’il va falloir incessamment sous peu se mettre d’accord sur un mode de fonctionnement et de prises de décision
Pourquoi pas dimanche ? La semaine s’annonce désormais ensoleillée, et nombreuSEs sont ceux qui sont sûrs d’y retourner ce jour-là. Il reste d’ailleurs pas mal de plants de patates, donc si on veut manger des frites cet été, va falloir retourner du chiendent. On pourrait également réfléchir à un prochain chantier public (c’est-à-dire qu’on communiquerait plus largement) qu’on organiserait sur le lieu, et ce qu’on y ferait d’original (repas, jeux, concert ?…)